21 avril 2008

Premières impressions

Robert, le représentant adjoint de l'Unicef Mali, nous a fait part de tous ses espoirs et de toute sa volonté. Il nous a fait prendre conscience de l'importance que nous avions. L'Unicef Mali a besoin de fonds pour ses programmes de survie de l'enfant, de protection, de lutte contre l'excision et d'éducation. Ce sera à nous, à notre retour, de témoigner de la situation des enfants.


On a ensuite visté des ateliers de teinture, de couture, de soudure et de menuiserie pour la réinsertion professionnelle des jeunes désocialisés. Au début, ils étaient distants et froids, et puis ils se sont peu à peu ouverts. Nous avons fini par faire un baby foot.


L'après-midi, c'était l'association des enfants et des jeunes travailleurs. Maryam nous a raconté qu'elle avait perdu ses parents, arrêté l'école mais trouvé finalement un métier qui lui plaît. Nous avons été touchés par leur volonté de s'en sortir, d'évoluer dans la société et aussi d'aller à notre rencontre.

On arrive !


Il y a des personnes qu'on ramene chez eux...


Depart Paris sous un temps plutot pluvieux, et arrivee a Bamako sous un temps... plutot pluvieux ! La malediction ardennaise nous poursuit visiblement... Quentin est-il le nouveau messie des deserts ?


L'avion fut une experience plutot... atypique ! Entre Margaux qui s'est mise en tete de visionner le plus de fois possibles Tarzan, Quentin avec un mal de l'air plutot effrayant, en particulier pour Sarah qui se trouvait devant lui... Manon qui prefere etre aupres de sa maman, surtout en cas de crash, et Thomas, envoye sur les roses a cause d'un appareil photo trop curieux, qui n'etait pas du gout des autorites francaises qui ramenaient un sans papier dans son pays natal (en tout cas, on suppose que c'etait son pays...)


Premiere impression pour les Jeunes Ambassadeurs, c'est la chaleur ! L'accueil reserve a l'aeroport (dans une salle d'attente de ministres...) nous a permis de faire un premier point sur le Mali. La terre rouge, l'air sec mais different, impossible a imaginer de France, et cette odeur qui change, indescriptible.


Tout semble bien loin des realites du Mali, ces bidonvilles, ces maisons qui tiennent par je ne sais quel secret... Sa population qui veille tard dans la nuit... Et notre hotel, un decor de luxe dans un monde diametralement oppose. On est la, mais si loin a la fois.


Mais l'important, n'est-ce pas de tout laisser a Paris, et de tout redecouvrir ?