Le début de la journée s’est déroulé tranquillement. Nous sommes de retour à Bamako. Après le déjeuner, les enfants du Parlement National des Enfants du Mali nous attendaient à la Cité des Enfants (qui recueille des jeunes de tous horizons sociaux). Ils nous ont expliqué leur place dans la société, leurs actions, les problèmes auxquels ils sont confrontés… Puis, comme à notre habitude, nous nous sommes retrouvés en petits groupes de deux Jeunes Ambassadeurs avec plusieurs jeunes parlementaires. Les discussions étaient diverses, nous avons parlé du problème de l’excision, de la mendicité des enfants, leur place par rapport à l’Etat, leur projet pour le Mali, leurs souhaits d’avenir…
La rencontre avec ces jeunes nous a surtout permis de prendre conscience que les efforts du gouvernement malien sont très importants. En effet, en France, les projets pédagogiques qui visent à laisser les jeunes DECIDER ne sont pas équivalents à ceux du Mali. N’est-ce pas étrange que le Mali ait des choses à nous apprendre ? N’est-ce pas un peu ironique ?
La France a beaucoup à apprendre du Mali, et plus généralement des pays en voie de développement. Quelques petites leçons ne sont-elles pas à donner ?
A nous de jouer…
La présidente du Parlement Nationale des Enfants du Mali a dit « Nous nous sommes des enfants et nous osons dire ce que les adultes n’osent pas »
INTERVIEW :
Les jeunes ambassadeurs : « Que pensez-vous de l’excision ? »
Les jeunes garçons parlementaires : « -Une fille excisée, je trouve ça horrible ! Je me demande comment une personne est- elle capable moralement d’exciser une jeune fille. Par ailleurs, une de mes sœurs est morte lorsqu’elle a accouché à cause de son excision. C’est pour ça que si j’aime une femme, je l’épouserai qu’elle soit excisée ou non ! »
Les jeunes filles parlementaires : « L’excision est une tradition de notre pays et les anciens, ceux qui dirigent la société, mettent l’excision comme une obligation, un rite obligatoire pour faire partie de la famille, pour son honneur. De plus, selon eux, la communauté malienne a peur d’une nouvelle colonisation, ils considèrent que les Occidentaux condamnent l’excision pour imposer leur mode de vie et par conséquent effacer la culture malienne. Par ailleurs, celles qui ne sont pas excisées sont rejetées par les autres et se sentent honteuses. »
Les jeunes parlementaires : « C’est un des sujets les plus dures à traiter et c’est un des thèmes qui nous tient le plus à cœur. Nous nous engageons donc à sensibiliser la communauté malienne. »
La rencontre avec ces jeunes nous a surtout permis de prendre conscience que les efforts du gouvernement malien sont très importants. En effet, en France, les projets pédagogiques qui visent à laisser les jeunes DECIDER ne sont pas équivalents à ceux du Mali. N’est-ce pas étrange que le Mali ait des choses à nous apprendre ? N’est-ce pas un peu ironique ?
La France a beaucoup à apprendre du Mali, et plus généralement des pays en voie de développement. Quelques petites leçons ne sont-elles pas à donner ?
A nous de jouer…
La présidente du Parlement Nationale des Enfants du Mali a dit « Nous nous sommes des enfants et nous osons dire ce que les adultes n’osent pas »
INTERVIEW :
Les jeunes ambassadeurs : « Que pensez-vous de l’excision ? »
Les jeunes garçons parlementaires : « -Une fille excisée, je trouve ça horrible ! Je me demande comment une personne est- elle capable moralement d’exciser une jeune fille. Par ailleurs, une de mes sœurs est morte lorsqu’elle a accouché à cause de son excision. C’est pour ça que si j’aime une femme, je l’épouserai qu’elle soit excisée ou non ! »
Les jeunes filles parlementaires : « L’excision est une tradition de notre pays et les anciens, ceux qui dirigent la société, mettent l’excision comme une obligation, un rite obligatoire pour faire partie de la famille, pour son honneur. De plus, selon eux, la communauté malienne a peur d’une nouvelle colonisation, ils considèrent que les Occidentaux condamnent l’excision pour imposer leur mode de vie et par conséquent effacer la culture malienne. Par ailleurs, celles qui ne sont pas excisées sont rejetées par les autres et se sentent honteuses. »
Les jeunes parlementaires : « C’est un des sujets les plus dures à traiter et c’est un des thèmes qui nous tient le plus à cœur. Nous nous engageons donc à sensibiliser la communauté malienne. »