Voici (enfin), le compte-rendu de la journée du Samedi 26 avril...
La journée commence par la visite du centre d'écoute communautaire de Niamakoro, un quartier de Bamako. Nous sommes accueillis par le directeur du centre et le président de l'association gérante du site. Cette association est chargée de développer le quartier et surtout d’être à l’écoute des jeunes afin de promouvoir leurs activités et leurs capacités. Ce centre d’écoute fut crée en 1994 dans une dynamique de désenclavement de la population pour réduire la délinquance. Pour permettre aux jeunes de s’exprimer, une troupe artistique à été créée en collaboration avec des artistes locaux. Nous assistons donc à cette occasion à une démonstration de Karaté par des jeunes du centre. Les objectifs du centre étant l’écoute, l’accueil et l’orientation des jeunes les animateurs proposent des activités d’alphabétisation ou encore des cours de soutien particulier pour renforcer les cours dispensés dans l’école communautaire voisine du centre que nous visiterons par la suite. Il nous est préciser que environ 150 enfants sont accueillis chaque année et 2000 enfants ont été pris en charger depuis 1994. A la suite de leur passage dans cette structure, 200 d’entre eux ont intégré une formation professionnelle, 500 ont pu être scolarisées et 100 filles formées à un métier et installées à leur compte.
Ensuite, visite de l’école communautaire voisine … 862 élèves dans 8 salles de classes pas plus grandes qu’un garage en France … Des conditions d’apprentissage plus que difficiles : chaleur, poussière, ordures jonchant le sol, promiscuité. Nous ne pouvons que déplorer l’état de cette écoles où l’on tente de dispenser des cours et une manière de vivre à des élèves entassés comme du bétail. Réalité ou mise en scène pour nous toucher ? En tout cas cette situation a tout d’un scénario catastrophe. On note quand même que la communauté fait de réels efforts pour scolariser le plus d’enfants possible.
Après cette visite nous partons déjeuner avec le représentant de l’UNICEF Mali pour faire un bilan de notre mission. A cette occasion, nous avons dû quitter nos deux coordinateurs locaux ( Mariam et Sekou ), il va sans dire que cet au revoir nous a vraiment fendu le cœur et que l’émotion était au rendez-vous. Nous ne pourrons jamais oublier les moments passés avec eux lors de cette semaine. Les mots de Mariam nous sont allés droit au cœur (ce qui explique les effusions de larmes .. ) si nous avons été « comme tes enfants » et bien toi, tu as été comme une mère pour nous ainsi que Sekou.
C’est donc vers 16h00 que nous nous rendons dans une des écoles Coranique de Bamako. Celle-ci se présente sous forme d’un campus, où loge près de 700 enfants. Leur journée se déroule de la manière suivante : Prière et étude du Coran, mendicité pour manger et pour finir étude du Coran. Nous constatons une fois de plus que les conditions dans lesquelles vivent ces enfants sont catastrophiques. Les eaux usées traversent le campus, ils logent dans 10m² à plus de 30 par dortoir, ils doivent mendier pour manger … Bref, autant de conditions de vie inacceptables pour un enfant. Le rôle de l’UNICEF dans ce genre de situation est de plaidoyer auprès des gouvernements pour tenter de stopper ce genre de pratiques néfastes pour le développement d’un enfant.
Ainsi s’achève la dernière journée d’intervention sur le terrain, retour à l’hôtel, nostalgie, choc, émotions, tous les sentiments se mélangent. Plus que quelques heures avant la fin de la mission.
Les Jeunes Ambassadeurs
Ensuite, visite de l’école communautaire voisine … 862 élèves dans 8 salles de classes pas plus grandes qu’un garage en France … Des conditions d’apprentissage plus que difficiles : chaleur, poussière, ordures jonchant le sol, promiscuité. Nous ne pouvons que déplorer l’état de cette écoles où l’on tente de dispenser des cours et une manière de vivre à des élèves entassés comme du bétail. Réalité ou mise en scène pour nous toucher ? En tout cas cette situation a tout d’un scénario catastrophe. On note quand même que la communauté fait de réels efforts pour scolariser le plus d’enfants possible.
Après cette visite nous partons déjeuner avec le représentant de l’UNICEF Mali pour faire un bilan de notre mission. A cette occasion, nous avons dû quitter nos deux coordinateurs locaux ( Mariam et Sekou ), il va sans dire que cet au revoir nous a vraiment fendu le cœur et que l’émotion était au rendez-vous. Nous ne pourrons jamais oublier les moments passés avec eux lors de cette semaine. Les mots de Mariam nous sont allés droit au cœur (ce qui explique les effusions de larmes .. ) si nous avons été « comme tes enfants » et bien toi, tu as été comme une mère pour nous ainsi que Sekou.
C’est donc vers 16h00 que nous nous rendons dans une des écoles Coranique de Bamako. Celle-ci se présente sous forme d’un campus, où loge près de 700 enfants. Leur journée se déroule de la manière suivante : Prière et étude du Coran, mendicité pour manger et pour finir étude du Coran. Nous constatons une fois de plus que les conditions dans lesquelles vivent ces enfants sont catastrophiques. Les eaux usées traversent le campus, ils logent dans 10m² à plus de 30 par dortoir, ils doivent mendier pour manger … Bref, autant de conditions de vie inacceptables pour un enfant. Le rôle de l’UNICEF dans ce genre de situation est de plaidoyer auprès des gouvernements pour tenter de stopper ce genre de pratiques néfastes pour le développement d’un enfant.
Ainsi s’achève la dernière journée d’intervention sur le terrain, retour à l’hôtel, nostalgie, choc, émotions, tous les sentiments se mélangent. Plus que quelques heures avant la fin de la mission.
Les Jeunes Ambassadeurs
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